Tout à la fois technicien et artiste, il a pour mission d’enregistrer et d’assurer la qualité sonore des enregistrements d’album. Entre pratique musicale et technologie, ce professionnel opère pour les studios d’enregistrement. L’opérateur enregistre, monte et mixe les différents sons pour en faire ressortir toutes les notes sans anicroches. Spécialiste de la production sonore, il garantit la qualité d’un enregistrement.
Le technicien du son est avant tout un artiste et un musicien. À tout le moins, il possède de solides compétences en matière d’acoustique, de théorie du signal et de musique. Une culture artistique développée est vivement recommandée ainsi qu’une oreille musicale pour effectuer les balances, homogénéiser l’ensemble d’un album audio, épurer les nuisances sonores.
En plus de ces compétences, le technicien son maîtrise les innovations numériques qui ont touché sa profession et doit savoir s’adapter rapidement aux nouvelles technologies de son métier. Rigoureux, attentif, le technicien du son sait faire preuve d’une concentration sans faille malgré l’enregistrement qui s’éternise en studio. Réactif, il doit pouvoir intervenir rapidement et proposer des solutions en cas de défaillance d’un appareil durant un enregistrement. Enfin, au centre de la réussite d’un projet, il doit savoir faire preuve d’esprit d’équipe, posséder le sens du contact et de l’écoute.
Le technicien ou assistant son seconde l’ingénieur du son dans la préparation des séances d’enregistrement et dans la mise en place des équipements.
Son rôle consiste à donner une certaine couleur aux morceaux, et les rendre homogènes en niveau quelque soit le support d’écoute – enceinte HIFI, casques audio, écouteurs, enceintes d’ordinateurs, téléphones portables, etc..
Le DA est au coeur d’un projet d’enregistrement musical. En étroite collaboration avec l’artiste, il met en oeuvre son expertise et ses compétences techniques, artistiques, commerciales et relationnelles au service du projet : couleur, nuance, précision et homogénéité de la « pâte sonore », de l’équilibre des instruments, etc.
On rencontre plusieurs catégories d’opérateur son dans le monde radiophonique. Le technicien de l’antenne gère la prise de son, le mixage et la diffusion à l’antenne lors des émissions en direct. Le technicien de reportage réalise les captations sur le terrain alors que le technicien de production intervient lors des réalisations de fiction ou de la captation de concert.
Aussi appelé agent d’artiste, le manager d’artiste se charge de gérer la carrière de l’artiste. À ce titre, il s’occupe de tous les aspects du management de son client, que ce soit au niveau financier, notoriété, gestion des contrats ou encore au niveau juridique. Véritable guide et proche partenaire, le manager d’artiste assure la promotion de la carrière de l’artiste sur la scène artistique et culturelle. Les missions liées au métier de manager d’artiste sont multiples :
Maîtriser et mettre en oeuvre la promotion et la communication d’une production phonographique. Maîtriser et mettre en oeuvre la distribution et la commercialisation d’une production phonographique.
La première fonction d’une maison de disques ou label est de produire (= d’enregistrer) des disques. On parle donc de production ou producteur phonographique. La maison de disques est financièrement responsable de l’enregistrement, c’est elle qui paye les musiciens, techniciens, ingénieur son, studio …)
Le producteur phonographique est propriétaire des «bandes master» et se rémunère grâce aux recettes de leur exploitation (vente).
La maison de disque assure également le pressage et la fabrication du disque (pochette, photos, textes…) afin de travailler à sa promotion en vue de signer un contrat de distribution physique et/ou numérique (pour la vente auprès du public), à moins qu’elle n’endosse elle-même cette mission. On trouve ainsi de nombreux labels également distributeurs ou même éditeurs musicaux.
Aussi appelé « roadie », ce métier est idéal pour les amoureux de musique, théâtre ou cinéma mais aussi d’aventure. Devenir machiniste n’est pas un métier pour tout le monde, il faut avoir la bougeotte et un intérêt pour la technicité derrière les coulisses de festival ou de concert. Il existe plusieurs types de machinistes et il est important d’en faire la distinction. Le machiniste « roadie » est dédié au son, il est dans l’ombre des musiciens et fait en sorte que tout se passe comme prévu.
Le·la technicien·ne plateau réalise la préparation, le montage, le réglage, l’exploitation et le démontage des matériels et équipements nécessaires aux spectacles, événements et manifestations. Il·elle assure la maintenance courante et l’entretien des matériels et équipements scéniques.
Le technicien son mixage façade
Le technicien façade : aussi appelé « front of house engineer »
Le technicien du son choisit les équipements et les techniques à mettre en oeuvre pour réaliser sa prestation. Il étudie l’acoustique du lieu, place les micros, réalise le câblage, paramètre les appareils et procède aux essais. Ses différents matériels doivent être compatibles entre eux. Il enregistre les sons, les diffuse en façade au public et en retour aux artistes qui sont en scène. Pour que les techniciens puissent se parler pendant un spectacle, il peut avoir à élaborer des réseaux d’ordres. Il assure la maintenance du matériel.
Le technicien du son retour ou monitors engineer.
Essentiel lors d’un concert ou d’une représentation, son rôle est de gérer le niveau des retours sur scène pour le meilleur confort d’audition possible des musiciens. Il est en permanence en liaison direct avec eux et reste prêt à réagir aux demandes des interprètes même lorsque le spectacle est lancé.
En fonction dans le secteur du théâtre et plus généralement dans le spectacle vivant, le régisseur son est le responsable général de la sonorisation d’une salle. Chargé de la préparation et de la mise en place des moyens nécessaires à la réalisation sonore d’un spectacle, il est responsable de la gestion et de l’entretien du matériel. Un technicien console ou un assistant son peut le seconder.
Son rôle est de trouver des salles qui accueillent les spectacles ou concerts et convenir de dates. Il prend en charge la recherche de dates, il démarche les salles et place les artistes de son catalogue. Il mobilise les différents réseaux de diffusion (salles de spectacle, festivals, mairies, collectivités). Le tourneur travaille en étroite collaboration avec l’artiste pour parler au mieux du spectacle et vendre son projet. Il doit avoir un très bon contact avec les programmateurs de salles de spectacle, mais aussi avec les différents professionnels de la musique. Pour vendre des dates. Il négocie les tarifs et choisit pour son artiste la taille de la salle qui lui paraît correcte. Sa réputation dépend de la quantité de dates trouvées durant l’année, ainsi que des places vendues à chaque prestation. Il compose aussi avec les producteurs car un artiste signé intéressera plus facilement les programmateurs. La constitution d’un réseau est essentielle pour réussir.
L’organisateur d’événements est un manager hors pair. Il planifie la réalisation de l’événement, conçoit les animations ainsi que leur déroulement. Connaissant chaque métier qu’il coordonne, il joue le rôle d’intermédiaire entre tous les prestataires, fournisseurs et intervenants. Son objectif final : n’avoir qu’un minimum d’imprévus à gérer le jour J.
Le concepteur son / le créateur de bande-son dans le contexte d’un spectacle, met en oeuvre un ensemble de savoirs et de savoir-faire lui permettant d’occuper des postes de régie, d’ingénierie ou de création. C’est un partenaire privilégié du metteur en scène tant du point de vue technique qu’artistique.
Le sonorisateur prépare, en étroite collaboration avec le régisseur son, l’installation du matériel et l’acoustique de la salle.
Il met en oeuvre et exploite un système de sonorisation, de renforcement sonore, il peut opérer en intérieur comme en extérieur, sur des installations fixes ou mobiles. Son statut professionnel peut être salarié, intermittent ou prestataire indépendant..
Pour tous ceux qui aimerait travailler sur la sonorisation des émissions en live (ou enregistrées), sur des concerts ou des spectacles. Le technicien du son s’occupe de ces prestations et doit connaître les normes de diffusion mais aussi les réseaux informatiques.
Le mixeur intervient lors de l’ultime étape de réalisation d’un film. Chargé d’assembler les différents sons enregistrés lors du tournage (musiques, sons du tournage et montage sons), il effectue les raccords et corrige les parasites intervenus au cours de la prise de son.
Son objectif : créer une harmonie, tout en respectant la situation des scènes du film et la position de la caméra au moment du tournage. Par exemple, la voix des acteurs devra être plus ou moins forte ou claire selon le lieu de l’action ou le cadrage du plan.
Les dialogues refaits en postsynchronisation doivent parfois être retravaillés pour s’harmoniser avec le son d’ambiance du tournage. Le mixeur dispose d’une bande-son avec tous les éléments sonores du film et d’une autre, vierge, sur laquelle il enregistre ce qu’il souhaite conserver.
Il exerce en étroite collaboration avec le monteur, qui travaille parallèlement sur les bandes-images. Il maîtrise parfaitement la technique, puisqu’il travaille dans des régies ou des auditoriums très sophistiqués.
Il doit aussi faire preuve de compétences artistiques, afin d’obtenir un univers sonore harmonieux.
Ses activités varient au gré des plannings et ses horaires sont généralement irréguliers. Le mixeur exerce le plus souvent avec le statut d’intermittent du spectacle.
Le monteur son intervient après le montage image. Il sélectionne les prises de son et les synchronise avec les images. La bande son est composée de son directs, des voix des acteurs, des bruits d’ambiance et du fond sonore, des ajouts de bruitages.
Par design sonore, on entend l’art d’utiliser, d’organiser ou d’habiller des éléments sonores. Le designer sonore travaille aussi bien dans et pour les arts de l’image et du multimédia, du spectacle vivant ou de l’installation, que dans l’industrie et le marketing, l’urbanisme et l’architecture, etc. Sa démarche est à la fois artistique et esthétique tout en s’inscrivant dans une logique de production intégrant les contraintes fonctionnelles, techniques, économiques, morphologiques de l’objet, de l’espace ou du service considéré.
Une designer sonore est en charge de créer l’ensemble de l’environnement sonore du jeu vidéo. Comme pour le cinéma, la sound designer habille le jeu vidéo de tout ce qui concerne l’audio et qui sera perçu à la fin par le joueur dans son expérience. Pour cela, Il/elle est capable d’intégrer des bruitages de sons réels (foley) ou des sons de synthèse. Avec des outils spécifiques, elle modélise l’ensemble des besoins pour la production. Elle a également pour mission :
C’est l’étape durant laquelle le matériel sonore essentiellement voix et son seul du tournage sont retravaillé et monté avec les images. Il travaille l’équilibre voix, et détermine avec le réalisateur l’esthétique sonore du film.
Le bruiteur fabrique mécaniquement ou électroniquement les sons nécessaires à la postsynchronisation des produits audiovisuels.
« Architecte » de la bande-son d’un film, le superviseur musical coordonne tous les aspects liés à la musique dans la production cinématographique et audiovisuelle. Il intervient aussi bien dans la sélection de musiques préexistantes que dans la négociation des droits d’utilisation, le choix du compositeur ou la production exécutive de la musique. L’Association des superviseurs musicaux (ASM) représente ce métier.
173, rue Théophraste Renaudot
Mas de Grille
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